3 livres à lire en octobre

Terez vous partage ses trois livres du mois d’octobre. Trois livres qu’elle a appréciés, trois livres qu’elle vous invite à découvrir !
Bonne lecture.
Les dieux du tango de Carolina de Robertis
Maison d’édition : Le cherche midi
Leda est une jeune femme de dix-sept ans, dans un petit village d’Italie qui n’a pas grand chose à lui offrir. Elle épouse son cousin déjà en Argentine depuis quelques années. Mais à son arrivée , avec sa petite valise et un violon, elle apprend que son mari a été tué. Dilemme: rentrer en Italie comme elle devrait ou rester seule en Argentine…
Ce livre plonge dans l’Argentine du début du XXème siècle avec la dureté du monde des travailleurs , mais aussi le monde de la nuit, des musiciens et du tango si sensuel.
J’ai passé un très bon moment avec ce livre.
Une longue impatience de Gaëlle Josse
Maison d’édition : Noir sur blanc
En Bretagne, dans les années d’après guerre ( la seconde) , Anne, veuve d’un marin-pêcheur et mère de Louis, épouse Etienne Quéméneur le pharmacien du village. Mais les relations ne sont pas bonnes entre Etienne et son beau-Fils. Un jour Louis disparait. Anne reste entre souvenirs et attente.
Un livre de 191 pages, à l’écriture sensible, magnifique.
» Parfois, je me rends à la petite chapelle de granit, toujours déserte, construite face à la mer, sur la falaise. Celle où les bateaux tombent du ciel, des bateaux en bois peint, avec des coques colorées, des mâts et des voiles en vrai tissu, en toile bise, ils semblent voguer dans les airs. Celle où le souffle, la trace, l’écho des prières murmurées ont pénétré la pierre des murs. Là où les corps, les vêtements ont poli le bois des bancs, là où les bouches et les âmes ont murmuré, ayez pitié, Seigneur, ayez pitié de nous. »
La lecture d’un livre de Gaëlle Josse est toujours un enchantement.
Le voyage d’Octavio de Miguel Bonnefoy
Maison d’édition : Payot et Rivages
Octavio, homme taiseux, vit dans une maison simple sur la colline de Saint-Paul-du-Limon au Venezuela. « Etranger à la beauté des phrases, la discrétion était sa demeure. Et dans cette torpeur, il ignorait les inconvénients de son silence comme le sage ceux de sa sagesse. » Il ne parle pratiquement pas, car il ne sait pas lire. Cela ne l’empêchera pas de faire des rencontres et de voyager.
Une écriture superbe, originale, pleine d’humour pour suivre Octavio à travers le Venezuela.
C’est un premier roman qui a remporté de nombreux prix et ça ne m’étonne pas. À découvrir.
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Crédits photos : Couverture des livres : maisons d’édition