Trois expériences immersives en réalité virtuelle à découvrir cet été à Montréal

Invitations médias reçues.
J’ai été invitée à tester les trois expériences immersives actuellement proposées à Montréal. Après les avoir vécues, j’avais vraiment envie de vous en parler, car ce sont des expériences hors du commun à ne pas manquer. Que vous soyez amateur d’art, passionné de science ou en quête de sensations fortes, Montréal vous propose cet été trois aventures en réalité virtuelle aussi différentes qu’inoubliables. Embarquez avec nous pour un voyage à travers les époques, les mondes disparus… et les couloirs sombres d’un hôtel très particulier.

Un soir avec les impressionnistes : Paris 1874
Cette expérience nous plonge au cœur du Paris du XIXe siècle et nous fait vivre la naissance de l’impressionnisme, comme si on y était. Cette expérience immersive en réalité virtuelle nous transporte à la toute première exposition impressionniste, en 1874, dans l’atelier du photographe Nadar. On y croise Monet, Degas, Renoir et leurs contemporains, à un moment clé de l’histoire de l’art.
Guidé par Rose, une jeune écrivaine et modèle, on remonte les boulevards parisiens jusqu’à l’ouverture tant attendue de cette exposition révolutionnaire. L’atmosphère est soignée, la reconstitution fidèle, et la narration sensible. Une immersion qui a déjà séduit plus de 80 000 visiteurs à Paris, au musée d’Orsay, et qui s’installe maintenant à Montréal.
Mon avis : Une expérience que j’ai vraiment appréciée. Le musée d’Orsay est l’un de mes musées préférés, et leur expertise sur le sujet permet d’acquérir des connaissances très pointues sur cette période de l’histoire de la peinture. J’ai terminé l’expérience avec le sentiment d’avoir appris beaucoup, tout en me promenant dans le Paris de la fin du XVIIIe siècle. C’est quand même exceptionnel de pouvoir vivre ça.
Lieu : Arsenal art contemporain — 2020, rue William, Montréal
Durée : environ 45 minutes
À partir de 8 ans
Billets : lien
Disponible jusqu’à la mi-septembre
À noter : la réalité virtuelle peut ne pas convenir aux personnes sujettes à la claustrophobie, l’agoraphobie, la peur des hauteurs, des environnements sous-marins ou à l’épilepsie.
Mondes disparus
Avec Mondes disparus, on part pour un voyage vertigineux à travers les ères géologiques. Des abysses préhistoriques à l’émergence des premiers hominidés, cette expérience pédagogique et interactive nous entraîne à la rencontre des formes de vie qui ont habité la Terre bien avant nous.
Aux côtés de Charlie, une jeune chercheuse curieuse et passionnée, et de son robot Darwin, on explore en groupe des paysages disparus, on frôle des trilobites géants, on observe les dinosaures du Crétacé… et on finit peut-être (comme moi) par se faire écraser par un tyrannosaure ! C’est amusant, instructif, parfois impressionnant, mais toujours captivant.
Cette production est le fruit d’une collaboration entre Excurio et le Muséum national d’Histoire naturelle de France, avec la participation de chercheurs et spécialistes.
Mon avis : Une expérience fascinante et vraiment unique ! Ce n’est pas tous les jours qu’on croise des dinosaures… ou qu’on se fait piétiner par un tyrannosaure ! C’est une sortie familiale idéale : à la fois amusant, enrichissante et pleine de surprises.
Lieu : 2, rue de la Commune Ouest, Montréal
Durée : 45 minutes
À partir de 8 ans
Billets : lien
Disponible jusqu’au 1er septembre
Hôtel Dracula
Changement d’ambiance. Avec Hôtel Dracula, on pousse les portes d’un lieu inquiétant où chaque couloir réserve son lot de mystères. Si vous aimez frissonner et que l’idée de croiser des créatures de la nuit ne vous effraie pas, cette expérience est pour vous.
L’immersion est totale : on déambule à travers les pièces de cet hôtel sinistre, les sens en alerte, dans une atmosphère à la fois sombre et théâtrale. Les amateurs de sensations fortes seront servis.
Mon avis : Une expérience bien différente des deux autres. J’ai adoré le film Dracula, inspiré du roman épistolaire de l’écrivain irlandais Bram Stoker, alors quand on m’a proposé de tester cette expérience, je ne pouvais pas refuser. Et je n’ai pas été déçue ! J’ai sursauté plusieurs fois pendant ma visite immersive de l’hôtel de Dracula. À essayer absolument si vous aimez les frissons !
Lieu : Universum Saint-Denis — 1610, rue Saint-Denis, Montréal
Durée : environ 30 minutes
À partir de 10 ans
Ouvert du mercredi au dimanche, de 10h à 19h30
Billets : lien
Disponible jusqu’au 1er septembre
Pour conclure, je dirai que vous soyez curieux d’histoire de l’art, de l’évolution de la vie sur Terre ou amateur de frissons, ces trois expériences offrent une belle manière d’explorer des mondes loin de nous. Une belle façon d’ajouter un peu de magie ou de terreur à votre été montréalais.
Depuis la sortie de mon article, une nouvelle expérience a été annoncée pour la fin du mois de juillet. Celle du Titanic, imagez-vous vous baladant dans ce tristement célèbre paquebot ?
L’exposition Titanic : un voyage immersif
Dès le 29 juillet prochain, à la Place Bonaventure
Titanic : un voyage immersif propose une toute nouvelle approche du destin du célèbre paquebot, à travers une exposition bilingue mêlant archives, dispositifs immersifs et réalité virtuelle. Grâce à des reconstitutions réalisées à l’aide de techniques théâtrales avancées et d’effets technologiques de pointe, les visiteurs plongent au cœur des récits du Titanic. Une toute nouvelle expérience en réalité virtuelle leur permet de se déplacer librement en explorant le navire tel qu’il était le jour de son départ, mais aussi tel qu’il repose aujourd’hui, offrant une découverte captivante et inédite.
On y retrouvera plus de 300 artefacts provenant du célèbre paquebot, mais également de ses navires jumeaux, l’Olympic et le Britannic, ainsi que divers objets provenant du Carpathia et du Californian, deux navires ayant joué un rôle clé dans l’histoire tragique du Titanic. Ces objets proviennent de plusieurs collections privées les plus fournies au monde, notamment celles de Kevin Saucier et Spencer Knarr.
Bien hâte de vous partager mon expérience et avis prochainement.
***À noter : la réalité virtuelle peut ne pas convenir aux personnes sujettes à la claustrophobie, l’agoraphobie, la peur des hauteurs, des environnements sous-marins ou à l’épilepsie. ***
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